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L’Enquête

Il y a 10 000 ans

Mephis 21 n’aurait-il pas été détruit ?

“Messire Ange inquisiteur on vous demande… » Le gardien des sceaux est comme à son habitude toujours aussi timide, il tient dans sa main droite le grand registre d’Aeden. Il sait qu’interrompre le grand inquisiteur pourrait lui valoir une sanction bien plus terrible que la mort. Mais l’invité en question s’est montré plus que persuasif.

« Faites-le entrer Virak… », voilà une réaction peu commune de la part de l’Inquisiteur, Virak que quelque chose se trame, mais se garde d’une quelconque reflexion que pourrait l’oblitérer sur un simple mouvement de doigt.

« Bien messire… » Virak fait demi-tour et presse le pas. On entend que lui dans la grande salle blanche, ce lieu aussi appeler Tribunal n’est pas une pièce ordinaire mais une divité a part entière. Elle confère à l’inquisiteur un pouvoir de vie ou de mort sur quiconque en franchit le seuil. Virak passe la brume changeante qui le téléporte au pied de la tour.

« Messire Mikhael, mon maître va vous recevoir. Seulement vous, il serait dommage de perdre vos douze sur un coup de tête. » Mikhael fait un léger hochement de tête. Il passe la brume seul. Virak reste à l’extérieur de la tour.

« Ton maître est si puissant chérubin Virak ? »

« Oui messire de la vierge… » l’archange est agâcé par une réponse aussi franche et directe. Mais il connaît les légendes de l’inquisiteur. Il connait aussi ses méthodes. L’inquisiteur aurait détruit une galaxie pour une seule cible qui conspirait contre Aeden. Les semaines passent devant la grande tour, les discussions des sommités sont toujours très longues, mais celle-ci l’est particulièrement. Seul quatre des douze chevaliers prennent la parole de temps en temps. Le lion et le gémeaux s’embrouille pour savoir qui a fait le plus de victime, la vierge et le cancer débattent sur leurs nombres de vies sauvé dans le parsec.

Mikhael ressort du nuage. Les douze se mettent immédiatement à genoux devant leur maître.

« Aucune trace… » Ce sont les premiers mots qui sortent de la bouche de Mikaël.

« Messagers je veux que vous alliez parcourir le fleuve du temps, j’ai l’impression que l’inquisiteur ne me dit pas tout. »

« Bien mon seigneur ! » Les messagers s’envolent directement.

« Virak ton maître te demande… » Virak se met en marche. Mikhael sort de son armure une amulette.

« Sais-tu ce que c’est Virak ? »
— « Le symbole de l’Aeden, messire Mikhael. »
— « Sais-tu ce qu’il fait ? »
— « Il vous permet de sentir tout ce qui se trouve en Aeden messire. »
— « Saurais-tu alors comment je ne puis sentir quelqu’un qui est censé s’y trouver ? » Mikhael demande perplexe.
— « C’est impossible messire… »
— « C’est exact… c’est impossible… » Mikhael déploie ses ailes et part. Virak embouche le pas et rentre dans le nuage. Dans la salle l’air est lourd.

« Virak, qu’est ce que Mikhael ta demandé en sortant. »
— « Il m’a demandé pourquoi il ne pouvait détecter quelqu’un qui se trouve en Aeden. »
— « Qu’elle est ta conclusion ? »
— « Cette personne n’est pas morte, il n’est juste plus là messire inquisiteur. » Virak baisse la tête, il n’est pas au fait des manœuvres des autorités plus il en est loin, mieux il se porte.

« Voila ce que j’aime chez les chérubins, un raisonnement simple, et efficace. Mikhael ment, et il a eu l’audace de le faire devant moi, je veux que tu me récupère tous les rapports sur Méphis sur les 40 derniers millénaires. Surtout je veux que tu me trouve si un des sorts proscrit manque à la grande bibliothèque de Tellurgus, je crains que nous soyons face à … »

« Quelqu’un est entré dans le tour messire… »
— « Je le sens… » Dans la grande salle brumeuse une lumière prend forme.
— « Du calme messire inquisiteur, je ne qu’un messager, il faut vous rendre à Lokhr, la planète disparue. »
— « C’est un feu follet messire inquisiteur. »
— « Qui est ton maitre esprit mineur. »
— « Je ne sert que moi, mais je suis envoyé par […..] » La brume s’épaissis le dieu chargé de cet espace interdit ce nom en ses murs.

« Virak reste ici, fais ce que je t’ai demandé, je pars. » L’archange se lève il sent monté un mélange de colère et de curiosité. Cette histoire n’arrive pas à ce moment précis pour rien. Tous les symboles sont alignés, quelque chose arrive, quelque chose qui va bouleverser cet univers à tout jamais. Au premier pas qu’il met au sol son armure blanche et ocre se déploie sur lui. Sa grande cape rouge l’encercle et son trident de foudre apparaît dans sa main.

Texte : T. Kuro / illustrations : David Nitting

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